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27 janvier 2011
Plus que tout autre pinceau, le Da Vinci Cosmotop Série 5080 de taille 60 a changé l’allure de mes tableaux. La découverte de ce pinceau a été une révélation: le Da Vinci Cosmotop m’a forcé à réévaluer la façon dont je peins.
Winsor & Newton Galeria pinceau rond. Bien avant de trouver les pinceaux plats de Da Vinci, j’utilisais ce pinceau Winsor & Newton. C’est un pinceau très moyen, sans rien de spécial, ni dans sa forme ni dans sa taille. Pendant des années, il a été mon pinceau préféré, et je l’utilise encore aujourd’hui.
En 2001, je faisais des portraits comme celui de mon grand-père ci-dessus. Je commençais mes tableaux en fixant des lignes structurelles avec des pinceaux ronds comme celui-ci. Puis j’utilisais des pinceaux ronds de taille 00 pour compléter le tableau, et leurs coups de pinceau minuscules sont évidents et même écrasants. Ma collection de pinceaux était limitée, et cela se voit dans l’uniformité de l’apparence des tableaux de cette époque.
Pinceau à peindre une maison. Au-delà des Winsor & Newtons, en 2003 le seul pinceau que j’avais dans ma boîte à outils était ce pinceau à peindre une maison. J’aimais l’aspect brut que ce pinceau donnait à mes tableaux et son prix raisonnable m’attirait aussi. Cependant, à un moment donné, je me suis rendue compte que ce pinceau me coûtait beaucoup d’argent. Pour le remplir de peinture il m’en fallait beaucoup, et il ne relâchait pas la peinture facilement. Et, contrairement au peinture de bâtiment, l’acrylique fine que j’utilisais n’était pas donnée!
Ceci dit, ce pinceau m’a bien servi. Je peignais d’une manière fermée et étroite, et ce pinceau m’a aidé à m’ouvrir un peu et donner aux yeux de mon public un repos des hachures strictes. J’utilisais ce pinceau pour les premières couches de couleur, et parfois—comme dans ce portrait d’Andrea—je laissais ces coups de ce pinceau se montrer dans le tableau achevé.
Winsor & Newton pinceau plat. En 2004, j’ai découvert ce pinceau plat de trois centimètres de large, et j’ai commencé à l’utiliser un peu comme le pinceau pour peindre une maison. Il m’a aidé à maîtriser ma passion pour les hachures ici et là, et il l’a fait d’une manière plus contrôlée que le gros pinceau l’avait fait.
Da Vinci Cosmotop Série 5080. Ceci est le pinceau qui a tout changé pour moi. Le pinceau m’intéressait depuis un moment mais j’avais du mal à voir comment j’allais dépenser $30 sur un pinceau. À ce moment là, j’incarnais le stéréotype de l’artsite fauché.
J’ai fini par l’acheter et ses six centimètres de qualité ont donné à mon style un lifting immédiat. Dans le portrait ci-dessus, les blocs de couleur créés par ce pinceau sont évidents. C’est un effet que j’ai pû contenir un peu plus quand je me suis habituée à ce pinceau, mais, au début, je savourais ces blocs de couleur.
Da Vinci Cosmotop Série 5080. Un an plus tard, j’avais intégré la version à quatre centimètres de large du pinceau Da Vinci dans mon répertoire d’outils, et j’apprenais à mieux maîtriser ces pinceaux. Ils ne simplifiaient plus mes tableaux de trop: ils ajoutaient à leurs couches.
Ce portrait de Richard achevé en 2006 n’est pas comme les peintures plus monotones de 2001 et 2003. La plus large gamme d’outils a créé une langage de coups de pinceaux plus variée ainsi qu’un certain dynamisme.
Winsor & Newton Galeria pinceaux ronds. Même si les pinceaux plats de Da Vinci m’ont refait en tant que peintre, je suis toujours restée fidèle aux petits pinceaux ronds. Comme l’image de Margo montre clairement, les pinceaux Winsor & Newton de taille 0 et 00 font encore partie importante de mes peintures.
En 2008, ce n’était pas un nouveau pinceau qui m’a inspirée. C’était une blessure à ma main droite ainsi que le désir de changer mes habitudes qui ont ajouté un autre type de marque à mes tableaux. Cette assiette et ce vaporisateur m’ont forcé à trouver une douceur de formes pour contraster avec les blocs de couleur. Les goutes de peinture sont évidentes dans le portrait de Lily.
C’est un de mes portraits préférés que j’ai jamais fait—vous pouvez voir des images de sa réalisation, y inclut des photos des sujets. Sans doute ce feeling que j’ai pour le tableau, Andrea et Paula, a quelque chose à voir avec les sujets, mais c’est aussi une question de voir tous mes marques unis dans un seul tableau. En ce sens, il s’agit d’un document de la façon dont mes outils m’ont élevée comme peintre au cours des dix dernières années. Ceci dit, le portrait d’Andrea et Paula n’est pas le dernier tableau que j’ai fait, et mon style continue à évoluer en même temps que ma boîte à outils.
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