Blog / 2021 / La Mise à Jour Anti-Instagram Après-Facebook

Cela fait quatre mois que j’ai suprimé Facebook et Insta. C’est assez long pour que je puisse enfin voir que ce qui ressemblait au début à un trou dans mon quotidien est en fait une vraie trouvaille! Sans l’univers de Zuckerberg pour prendre tant de place dans mon esprit, mon imagination peut respirer à nouveau.

Le défilement de mon fil d’actualité ne me manque plus.

Pour commencer, j’ai eu des moments où j’étais soudainement saisie par un besoin de “m’occuper” de Facebook et Instagram un peu comme un animal de compagnie à qui je ne donnais pas assez de calins. Mais au bout de trois mois, j’avais reformer mon cerveau, et ces jours-ci je ne scrolle même pas sur Twitter ou LinkedIn comme je le faisais juste après avoir annulé l’univers de Zuckerberg.

Au départ, j’ai fait une mini-dépression.

Il est difficile de démêler ce que je ressentais après l’annulation de Facebook et toutes les émotions qui vont avec la pandémie ainsi que l’attaque de Trump sur le Capitole. Pourtant, je suis sûre qu’au moins une partie de l’ennui que je décris dans ce vidéoblog était le résultat d’une sorte de retrait comme avec une drogue. Pendant plus d’une décennie, ma communauté sur Facebook a fait partie intégrante de ma carrière. Il est donc logique que j’aie développé une dépendance émotionnelle.

Je peux enfin voir l’univers de Zuckerberg pleinement.

Saviez-vous que, parce que je n’ai pas de compte sur Instagram, je n’ai parfois même pas le droit de consulter les profils sur cette plateforme? La seule chose que je peux toujours voir sur Insta sont les posts individuels, et pour ce faire je dois avoir un lien direct. En d’autres termes, comme je ne peux pas être suivie par Instagram, ma participation est entravée. Ce qui était autrefois une toile ouverte a été segmentée dans de différentes applis au fur et à msure que les entreprises se battent pour capter notre attention ainsi que nos infos démographiques.

Je me sens m’épanouir dans des conversations privées.

Ma boîte mail n’a jamais été aussi pleine et j’adore! Au fil des ans, je me suis tellement habituée à laisser des commentaires sur les posts de mes amis que j’ai commencé à penser de cela comme l’équivalent d’un dialogue privé, mais ce n’est pas le cas. Les conversations publiques sont toujours un peu guindées. Les gens parlent différemment à un public composé d’une seule personne, et j’adore être cette personne.

Mon exemple préféré du transfert au privé est avec Sophie Kendall. Avant de supprimer, elle n’était qu’une des artistes que j’admirais de loin, avec des “likes” et des commentaires très fangirl. Dans le mois avant l’annulation, je lui ai envoyé un message, lui demandant si elle avait une liste de diffusion pour que je puisse continuer à suivre son art. Elle n’en a pas vraiment, mais nous avons commencé à parler et, à mon grand plaisir, nous n’avons pas arrêté!

Tout cela pour dire que nous pouvons penser que nous entretenons nos amités en discutant avec nos copains sur les réseaux sociaux—et peut-être que nous le faisons modestement—mais cela ne peut jamais remplacer les conversations personelles.

Cette paire improbable célèbre mon amour renouvelé pour la gentillesse en privé. Pour autant que nous le sachions, les singes écureuils et les capybaras ne jouent pas ensemble dans la nature, mais leurs moments ludiques en captivité me rendent toujours heureuse—peut-être parce que je ne peux pas m’empêcher de me demander s’il existe aucun animal, y compris les humains, qui est vraiment libre.

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