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J’ai passé les deux premiers mois d’été comme ça: dehors et quelque part aux États-Unis qui n’est pas New Jersey. Après plus qu’un an à la maison, faisant de notre mieux pour aider avec le projet de groupe de ne pas aggraver la pandémie, mon mari et moi sommes partis pour faire du camping à travers le continent.

L’inspiration pour ce voyage était, en partie, mon quarantième anniversaire. (C’est mon Papa qui a voulu cette photo, même s’il la regrettait dès que je suis grimpée sur ses genoux. Si ce n’est pas clair: je suis censée ressembler à un nouveau-né, parce que je la plus jeune enfant de mes parents.)

Ceci dit, célébrer le fait que je suis maintenant sans aucun doute un adulte avec mes parents en Oregon n’était pas la seule motivation pour le voyage.

Après plus d’une année d’être enfermée dans mon atelier peignant de manière obsessionnelle pour me soulager, j’avais besoins de nouveautés.

Parce que c’est ça, être artiste prolifique: toute cette production ne provient pas d’un vide. J’ai besoin de livres, de discussions avec mes amis, de longues promenades, et d’aventures pour continuer à peindre, et cette dernière forme de carburant manque cruellement dans cette pandémie.

Nos voyages nous ont emmenés au désert ainsi qu’à la montagne, du ciel intensément vide du Sud-ouest jusqu’au Nord-ouest pluvieux et à travers la Péninsule Supérieure sur le chemin du retour à l’Atlantique.

David m’a emmenée à la Forêt Pétrifiée, la suite logique à mon trentième anniversaire passé à l’Ancienne Forêt de Pin Bristlecone—David a pensé que je me sentirais jeune entourée d’arbres qui sont là depuis des milliers d’années. J’ai un peu peur de là où il m’emmenera pour célébrer ma cinquantaine!

Contrairement à un voyage typique où nous nous concentrerions probablement plus sur les villes et les musées, cette fois-ci, nous avons découvert principalement des merveilles en plein air pour éviter le virus.

Nous avons vu tant d’horizons étonnants, mais c’était les détails comme cette algue dans une source thermique à Yellowstone qui a rendu si clair pour moi que j’ai besoin de plus d’aventures dans ma vie. Il n’y a que vous qui verrez ce que vous verrez, alors ça vaut la peine de vous déplacer.

C’est comme avec la pierre volcanique aux Cratères de la Lune en Idaho. J’étais obsédée par les arcs-en-ciel brillant dans la scorie.

De plus, c’était aux Cratères de la Lune que j’ai rencontré cette magnifique créature dans l’une des tubes de lave!

Dans la Péninsule Supérieure, nous avions visité l’enfance de mon père. C’était assez étonnant de trouver cette photo de lui dans le journal du coin à l’occasion de son diplôme d’études secondaires en mai 1942.

Nous avons vu quelques vieux amis sur le chemin, y compris l’une de mes personnes préférées que j’ai rencontrées à la fac et l’une des meilleures personnes que j’ai jamais rencontrées à travers mon art.

Mais surtout, nous avons fait des rencontres magnifique et l’idéal c’était de trouver le genre d’ami que nous ne pouvions pas infecter et vice versa.

En particulier, il y avait une conversation avec des chiens des prairies assoiffés. Cette rencontre était probablement la partie la plus merveilleuse d’un voyage inoubliable—cette rencontre et toute la bonne chance que nous avons eu en ce qui concerne le virus. Nos sept semaines sur la route ont correspondu à ce petit créneau extraordinaire après que la moitié des adultes américains étaient entièrement vaccinées et avant que COVID puisse développer son petit caractère delta aux États-Unis.

Maintenant que nous sommes de retour chez nous, notre voyage percole dans nos imaginations. Mon mari édite un journal vidéo de notre excursion et, inspirée par lui, je peins les parcs que nous avons visités. Je crains que ça va être longtemps avant que nous puissions remplir à nouveau nos réservoirs d’aventure, alors je souhaite faire quelque chose de spécial de tout ce que nous avons vu.