Œuvres / Apple Pie

Superman portrait par l’artiste franco-américaine Gwenn Seemel une amérindienne, portrait allégorique l’Oncle Sam portrait d’un astronaute inspiré par Chagall carte verte pour un pélerin peinture d’un paysage politique portraits allégoriques par l’artist féministe Gwenn Seemel l’artiste franco-américaine peinture portrait peint sur un drapeau américain portrait allégorique par l’artiste franco-américaine Gwenn Seemel autoportrait Statue de Liberté Elvis asiatique Nixon asiatique American Gothic refait avec des immigrés portrait allégorique par l’artiste franco-américaine Gwenn Seemel Rosie the Riveter avec un hijab portrait allégorique Bugs Bunny par Gwenn Seemel portrait allégorique par l’artiste franco-américaine Gwenn Seemel portrait allégorique par Gwenn Seemel

Le titre de cette collection, Apple Pie, se traduit à peu près par “tarte aux pommes.” Ça fait référence au proverbe “aussi américain qu’une tarte aux pommes” ce qui me semble très juste étant donné que l’apple pie a ses origines dans le mélange de cultures qui définit les États-Unis tout comme la plupart des américains.

Lorsque j’étais enfant, dès que les autocollants en forme de dinde apparaissaient dans les fenêtres, je mettais ma peinture de guerre. Je savais que, bientôt, on allait me dire que les hommes vêtus de chaussures et chapeaux aux boucles argentées étaient mes ancêtres. Et, chaque année, je me rebellais avant de célébrer la survie des pèlerins à leur premier hiver dans le nouveau monde. Après tout, la famille de ma mère était toujours en France et les grands-parents de mon père avait émigré de Lettonie. Ces réfugiés pour cause de religion qui volaient le maïs des tombes des amérindiens n’avaient rien à voir avec moi.

Peut-être n’ai-je pas écouté assez bien à l’école ou peut-être n’a-t-on pas fait attention aux enfants comme moi, mais ce n’est que quand je suis devenue adulte que je me suis rendu compte que John Alden et sa Priscilla sont en effet mes ancêtres. Miles Standish et toute la bande de pèlerins appartiennent à ma tribu: ils sont la première vague d’immigrants. Même si je ne partage pas leur sang, avec deux passeports et une enfance partagée entre les États-Unis et la France, je comprends le choix qu’ils ont fait d’être ici plutôt que là-bas.

J’ai créé Apple Pie pour apprendre davantage ce que cela veut dire «être américain.» Je voulais voir si d’autres américains de première et deuxième génération étaient prêts à donner aux icônes américaines un lifting et à assimiler les États-Unis comme ce pays les assimilent. J’ai trouvé quelques immigrants, puis je me suis rappelée que, seuls, nous ne pouvons pas représenter notre pays, que les ancêtres de certains américains n’ont pas choisi de venir ici. J’ai demandé à une descendante des esclaves de partager son histoire ainsi qu’à une amérindienne.

Après avoir réuni une vingtaine de personnes autour du concept, j’ai demandé à chacun des participants d’Apple Pie de répondre à une question simple: «être américain» qu’est-ce que cela signifie? Leurs réponses sont publiées sur ce site avec leurs portraits, et elles complètent les tableaux.

l’artiste peintre Gwenn Seemel dans le journal
article pour The Oregonian par DK Row

“L’artiste fait quelque chose de rare dans ses tableaux.”

- DK Row, The Oregonian, mai 2009

un sujet rencontre son portrait à l’exposition de Gwenn Seemel
photo par David Vanadia

Mon œuvre a été le sujet de l’émission Oregon Art Beat. Le reportage a été filmé en Septembre 2008 et il montre quelques sujets de la série avec leur portrait.

Apple Pie, le livre
Apple Pie, le livre numérique

Apple Pie le livre présente des images de tous les portraits dans la série ainsi que les déclarations faites par chacun des sujets et une introduction par Inara Verzemnieks.

La version imprimée du catalogue est épuisée, mais il existe un PDF du livre dans l’anglais originel.

$3

à l’expo de Gwenn Seemel
photo par David Vanadia

Le Regional Arts and Culture Council ainsi que l’Oregon Arts Commission m’ont accordé des prix pour ce projet. Il a été exposé en septembre 2008 à l’Interstate Firehouse Cultural Center à Portland, et en juin 2009 au Downtown Initiative for the Visual Arts à Eugene aux États-Unis.